Les mêmes causes produisent les mêmes effets, alors changeons les causes !
Le travail réalisé depuis des mois, avec détermination, par les deux hôpitaux et en particulier les présidents et les conseils d'administration en vue d'un rapprochement des établissements dans l'intérêt du service public hospitalier doit avoir un sens. Rationalisation des équipements et des structures administratives, concentration des moyens disponibles, pérennisation des spécialités obstétriques et de l'accueil d'urgence sur les 2 sites, accroissement des capacités en soins de suite, meilleure défense de la médecine publique de proximité.
Il est mené avec un grand sens des responsabilités, en particulier au niveau des personnels qui, pour atteindre un objectif encore incertain, patientent dans des conditions que le stress et les problèmes de locaux rendent de plus en plus difficiles dans les deux établissements. Ce travail n'est pas facile car il rencontre souvent l'incompréhension, le manque d'information ou la désinformation, les préventions de toutes sortes et parfois aussi les idées toutes faites.
Deux conditions si l'on veut réussir : que les autorités de tutelle respectent ce travail et qu'elles n'imposent pas des contraintes financières impossibles à respecter . Pour l'instant, leur attitude ne semble guère avoir évolué sur ces deux points. L'ARH semble être devenue l'ARD (Agence Régionale de Débudgétisation) . Obsédée par le secret et les coûts et non par la qualité du service public, elle ne s'intéresse qu'aux questions financières et encore, dans leur acception la plus étroite. Elle semble prête à accueillir les projets les plus fous du moment qu'il sont censés coûter moins cher et se décrédibilise ainsi de jour en jour. Quant au ministère, il s'obstine à vouloir appliquer la pseudo-réforme de la T2A à des établissements qui ont déjà, sans elle, bien du mal à vivre.
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