"On y va" et deux fois plutôt qu'une, parce que c'est un nouveau défi, qu'il en vaut la peine et que nous avons le devoir de le relever. Mais, dans un contexte général de décentralisation, la gestion d'une ville n'a parfois qu'un lointain rapport avec l' application des recettes proposées au niveau national. Elle doit aussi tenir compte du contexte local et de ses données géographiques, historiques, économiques, psychologiques...et politiques.
A l'équipe des élus d'assurer les arbitrages : entre le conservatisme absolu (ne rien changer à rien et chercher à empêcher les autres de faire quoi que ce soit) et l'activisme vibrionnaire (faire pour faire et dans tous les sens pour satisfaire un besoin d'exister); entre brider l'égoïsme fondamentaliste plus ou moins avoué et faire droit au légitime désir de jouir d'un environnement parfois chèrement acquis au prix d'années de travail; entre assurer l'avenir des enfants ou des seniors et le présent des adultes; entre construire la nécessaire intégration à un ensemble plus vaste ( la communauté d'agglomération et peut-être demain une communauté urbaine) et défendre une authentique culture locale, indispensable au bien-être de tous; et entre bien d'autres choix encore..En vérité, le chemin est étroit et la route parfois sinueuse. Mais ces arbitrages permanents font à la fois la grandeur et la servitude du métier des élus locaux, astreints à une obligation de résultats sans que ces résultats soient, d'ailleurs, toujours reconnus lorsqu'ils existent, principalement parce que le temps doit d'abord faire son oeuvre.
Dans cette démarche, la recherche du développement durable est un excellent trait d'union et aussi un bon guide. L'idée est en elle-même très simple : bien faire et durablement, pour éviter le gaspillage des énergies naturelles mais aussi des énergies humaines. Construire pour durer, envisager à moyen terme les conséquences de tout projet, fabriquer en quelque sorte de l' harmonie.
Faisons donc le point sur nos réalisations et nos projets dans ce domaine, et nous verrons bien si Chaville s'en tire, dans ce domaine aussi, honorablement. Et en complément, il y aura naturellement le sujet des espaces verts, à propos duquel quelques fables sont parfois colportées, tout comme à propos du patrimoine communal d'ailleurs. Cui prodest, comme on dit...
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