En ce début de trêve des confiseurs, une toute petite framboise sur l'immense gâteau internautique.
Car la Toile est aujourd'hui un formidable moyen de s'exprimer, d'échanger, de voyager par la pensée, le tout pour presque rien.
La première pensée que j'ai en cette fin d'année, c'est pour toutes celles et ceux pour qui, sur nos territoires en Europe et au-delà des mers, l'année 2009 a marqué le début des difficultés et parfois, du malheur.
Le malheur existe depuis toujours et il existera sans doute toujours, mais il y a des périodes où il y en a moins, d'autres davantage et c'est la première mission des porteurs de responsabilité et particulièrement des "politiques", de faire en sorte qu'il y en ait moins.
Or, en ce moment, il y en a à nouveau davantage, bien davantage et ce n'est pas seulement la faute d'une crise qui n'est pas venue toute seule, ni du réchauffement climatique.
Un malheur, dit-on, ne vien jamais seul et les difficultés financières s'associent avec les problèmes personnels, la perte d'un logement décent et celle d'une bonne santé dans une société que certains veulent toujours, et de plus en plus, ne fonder QUE sur l'argent et la consommation, ce qui revient au même.
Pour restaurer, le plus possible, le bonheur de tous ceux qui vivent la France, dans l'hexagone ou ailleurs, il faut aussi de la bonne politique.
Il ne s'agit pas simplement de dire que celle du gouvernement actuel est mauvaise, très mauvaise, même si elle l'est.
Il s'agit de dire aussi qu'on a un peu la politique et les politiques, les ministres ou les chefs d'entreprise que l'on mérite et ce, quelque sensibilité politique que l'on ait.
A privilégier systématiquement la people-isation, le court terme, la superficialité, l'égoîsme ou l'égotisme des uns et des autres, on ne peut que nourrir une spirale infernale.
A oublier qu'en démocratie, un élu est d'abord là pour résoudre les problèmes et non ses problèmes et construire une bonne société et non imposer son propre parti,
On perd son idéal et ses repères.
A céder à la propagande qui dresse les uns contre les autres, trouve des boucs émissaires ou invente de faux problèmes sans traiter les bons , on ne peut que déraper et aller finalement dans le décor.
A ne pas remplir son devoir de citoyen, qui serait de s'intéresser aussi à ce qui se fait, ce qui a été fait et doit se faire et à sanctionner les dérives, les malhonnêtetés et les erreurs réelles même si elles sont le fait de son propre bord, on alimente les difficultés et le malheur des plus faibles.
Alors, espérons qu'en 2010 une inflexion viendra,
Que nous serons tous plus critiques et plus positifs à la fois, plus dynamiques, plus créatifs et plus généreux, plus ouverts.
Que nous saurons distinguer le bon grain de l'ivraie et nous montrer plus solidaires avec tous ceux, sans exception, qui vivent à côté de nous.
Que nous saurons choisir les porteurs de responsabilité et travailler avec eux dans le respect mutuel, non dans la crainte, la méfiance ou l'écœurement car ils sauront, eux aussi, nous respecter.
Si nous le faisons, alors il y une lumière dans l'obscurité et le malheur va frapper moins et s'en ira ailleurs. Cela vaut la peine d'essayer.
En attendant, je vous souhaite à toutes et à touss, cher(e)s Ami(e)s,
de bonnes fêtes, un bon Noël et une très bonne année 2010 !