Au lendemain d’élections régionales où les électeurs ont clairement marqué leur approbation pour la gestion de Gauche des régions et leur défiance envers la conduite générale des affaires de Nicolas SARKOZY, ce dernier réagit comme lors du référendum du Traité Constitutionnel Européen : « Françaises et Français, vous avez massivement voté contre, je n’en tiendrai aucun compte, grâce à ma majorité parlementaire aux ordres ! » Il s’agit cette fois-ci de la loi sur le fameux "projet" du Grand Paris, qu’il veut actuellement faire passer en force au Parlement.
Le Grand Paris, une vieille idée !
Dès sa naissance, l'antique cité des Parisii s'est vue confrontée, comme la plupart des capitales anciennes, au problème du bernard l' hermite : après chaque période de croissance, il lui faut trouver une nouvelle coquille à sa nouvelle taille. A Paris, les anciennes coquilles furent les remparts successifs puis la ligne des forts à laquelle succéda à son tour le moderne périphérique.
A chaque transfert, à chaque rattachement de nouveaux territoires concentriques, se pose un double problème.
D’abord, le problème technique et urbanistique de la liaison entre le contenu des "murs" (le Paris actuel ) qui est très dense, très structuré, très organisé et les nouveaux territoires ( la banlieue* ) plutôt déstructurés et obéissant à d'autres logiques, souvent au service de la Capitale d'ailleurs : transports, culture, économie, logement, tout doit être coordonné et apporter une valeur ajoutée au travers du changement de coquille.
Et puis, le problème de l’organisation politique : comment rassembler la nouvelle métropole sur des assises politiquement solides, justes et actuelles. Or nous sommes en 2010 et dans une puissante région à qui la loi confère d’importantes responsabilités en suivant une tendance européenne voire mondiale : la décentralisation, qui permet de rapprocher le pouvoir du citoyen-contribuable et c’est une bonne chose.
Alors, si de Clovis à Sarkozy (en passant par Napoléon III et même par Von Choltitz et son Grossparis mais chut !), bien des projets plus ou moins pertinents se sont succédés et parfois réalisés sur le thème du Grand Paris, encore faut-il qu’ils s’inscrivent dans cette double cohérence interne (technique) et externe (politique).
Le Grand Paris, c'est l'affaire de qui ?
A tout projet, il faut un maître d'ouvrage, un maître d'œuvre et des bénéficiaires. Les Bénéficiaires, ce sont en principe la population et aussi les entreprises, elles-mêmes censées créer de l'activité, donc des emplois. Les maîtres d'œuvre seront des promoteurs, des entreprises d'économie mixte ou d'Etat et des agences d'urbanisme et d'architecture.
Jusque là, pas de problème. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'un projet aussi vaste est nécessairement global et comporte de multiples aspects : urbanisme général, transports, logement, développement économique, culture et sports, social, gestion de l'environnement.
Là où ça se corse, c'est avec la maîtrise d'ouvrage. En effet, la volonté de tous les gouvernements successifs de gauche comme de droite a été, jusqu'à aujourd'hui, de décentraliser, autrement dit de rapprocher du citoyen-électeur le pouvoir de dépenser et de financer. La planification régionale (le
La Loi lui a donc confié l'élaboration du Schéma Directeur succédant à celui de 1994, alors réalisé par les services de l'Etat mais aujourd'hui largement caduc.
Le SDRIF fonctionne en gros comme un POS ou PLU communal : élaboration, consultation de l'Etat et de l'ensemble des partenaires, vote par les élus, passage final pour conformité en Conseil d'Etat et pour finir publication pour que nul n'en ignore et qu'il puisse servir de référent à toute démarche urbanistique sur le terrain.
C'est ce travail qu'en 5 ans le Conseil Régional a réalisé, afin de fonder le développement de l'Ile-de-France des années 2020-2050. La copie, terminée depuis longtemps, est toujours bloquée par le Préfet de Région, censé la transmettre au Conseil d'Etat, depuis le 20 septembre 2008 (!). De quel droit, sur quelles instructions ? Celles du Château bien sûr. Difficile de pousser plus loin le cynisme et la mauvaise foi…aux applaudissements serviles de l’UMP. Quelle est donc la vision du parti au pouvoir ?
Les fondements du sarkozysme (version urbanisme)
1°Il n’est de véritable loi que la volonté présidentielle
En effet, la majorité parlementaire UMP est réputée voter d’avance tout ce qu’il voudra.
Or le Président ayant décrété que
La volonté présidentielle c’est en fait de tuer la décentralisation, en région Ile-de-France au travers de la technocratie d’Etat, dans les autres régions au travers de l'administration Préfectorale et dans toutes. Comment ? En retirant aux collectivités territoriales un pouvoir essentiel, celui de lever l’impôt sur les entreprises et les ménages. Il s’agit de les rendre totalement dépendantes d’un Etat devenu pauvre, parce que beaucoup trop proche des grands intérêts financiers (et non de l’Entreprise) qu'il gratifie de faveurs unilatérales, imprévoyant et aveuglé par l'obsession de décimer le service public, sans vraie réflexion économique sur le sujet.
2°Il n’est de véritable créativité que celle du Président
Les projets régionaux (SDRIF, Plan Transports de 18 milliards d’Euros, création de Paris Métropole en tant que syndicat d’urbanisme des communes de la zone urbaine) sont concrets, fondés sur un travail de plusieurs années de techniciens territoriaux de haut niveau et sur la concertation avec l’Etat, les conseils généraux, les villes et communautés, les entreprises et le monde associatif. Ils sont formalisés et réalisables et les objectifs du SRDIF sont synthétiques, prenant en compte aussi bien les réalités sociales (logement) qu’environnementales, culturelles ou économiques.
Le soi-disant projet gouvernemental de Grand Paris, au contraire, a été concocté à la hâte, sans aucune forme de concertation et dans l’improvisation du moment***.
Les techniciens d’Etat de haut niveau ont été carrément débordés et sommés de sortir « quelque chose » dans les meilleurs délais. Quant aux grands professionnels, architectes et urbanistes****, ils ont, au travers des concepts de développement qu’on leur avait demandé, été instrumentalisés pour créer un buzz médiatique visant à crédibiliser l’agitation sarkozyste
3°Le vrai sujet, c’est le contenant, pas le contenu
En fait, il n’y a pas de projet et ce soi-disant projet n’est qu’un prétexte : tout est concentré sur la reprise en main politique économique des opérateurs, le contenant étant jugé beaucoup plus important que le contenu, au travers d’outils tels que la Société du Grand Paris. Ce qu’on recherche, c’est à faire remonter vers l’Elysée, et non plus descendre vers le citoyen, l’exercice du pouvoir.
L’univers a changé. La technocratie d’Etat revient en force. Mais ce n’est plus l’Etat hautain relativement neutre des années 60, au service d’un vrai projet de France. Ce sont de hauts-fonctionnaires sarkozystes sous pression, qui ne sont censés ni penser ni trancher par eux-mêmes, des entreprises de transport en mutation vers le privé, des majorités parlementaires aux ordres prêtes, au nom du principe gaulliste du Chef, à finir de liquider l’héritage de de Gaulle au service d’une non-pensée politique.
On retrouve ici une constante du sarkozysme : sous prétexte de réformes, faire à sa place et mal le métier du voisin ou du subordonné.
La « réforme », cultivée pour elle-même et non instrument d’une stratégie claire et sensée ne garde qu’un fond : faire gagner de l’argent, non aux entreprises mais aux grands intérêts financiers en le confisquant aux moyens du service public.
Ainsi, l’urbanisme d’exception institué par les textes sur le «
De même, la privatisation rampante d’une SNCF polarisée sur les grandes lignes et de la RATP, cible rêvée des grandes groupes de transport internationaux, est en route. Elle explique largement la politique de quasi-provocation syndicale menée par leurs dirigeants respectifs. Le chef de l’Etat pourra ainsi, sur la base de l’énervement justifié des voyageurs, mieux justifier une politique injuste voire risquée pour eux car appliquer des critères d’économie privée au transport public comme à l’énergie nucléaire ou à la sécurité publique, c’est très dangereux, comme les exemples britannique ou américain le prouvent.
4°L’affirmation vaut réalisation
Il est invraisemblable de voir à quel point, dans ce pays, il suffit d’affirmer pour être cru. Sur le projet de
- il n’appartient pas au Président de la République de dessaisir les élus régionaux de responsabilités qui, aux termes de la Constitution et de la Loi, leur sont exclusivement dévolues, a fortiori d’entraver sans raison l’exercice de leur mandat
- il lui appartient moins encore d’entretenir de façon permanente la confusion intellectuelle et institutionnelle, qui ne peut que déboucher sur la démotivation des acteurs, le gaspillage financier et le gâchis social, en plein milieu d’une crise à l’émergence de laquelle le laxisme institutionnel, dans bien des pays libéraux, a largement contribué, à tel point que même les Etats-Unis ont réagi.
- des idées, des maquettes, des concepts urbains proposés par les uns ou par les autres ne constituent pas en soi un projet mais ils doivent se structurer au service, précisément, d’un vrai projet porté par les élus responsables
- tout projet impliquant l’argent du contribuable doit faire l’objet d’un plan de financement sérieux, charpenté et crédible, soumis au vote préalable des élus
Ces principes ont été consciencieusement contournés ou niés par la démarche présidentielle, sous-tendue par une vision incohérente, celle d’une France où un Etat soumis non à une Politique mais à une vision politicienne joue les mouches du coche face à des intérêts privés de plus en plus dominants. Le seul point commun entre les deux sphères, mais il est essentiel en France, est l’existence d’une caste de dirigeants qui ne cessent de naviguer de l’une à l’autre avec un passeport édité le plus souvent par l’Inspection des Finances mais tamponné de nombreux visas de groupes privés.
C’est en quelque sorte du colbertisme à l’envers, une France où les fermiers généraux de l’économie qui s’appellent aujourd’hui Bouygues, Lagardère ou Bolloré, auraient pris sans risques le dessus sur Louis XIV et ses ministres. Fouquet ne risque plus rien…
Le Déni
Le Grand Paris présidentiel, on le voit, se révèle comme beaucoup de pseudo-réformes gouvernementales, un miroir aux alouettes. Mais, comme toutes ces pseudo-réformes, il a son côté sombre car en institutionnalisant en réalité et sur plusieurs plans un grave retour en arrière, il représente un triple déni.
Déni d’intelligence d’abord car il ne répond pas aux vrais problèmes tout en bloquant les bonnes solutions. Rien sur l’Economie en général, rien sur la culture et le tourisme, rien sur le sport et la qualité de vie, rien sur l’Education, rien sur le rapport à l’environnement.
Aucune cohérence entre ces différents plans alors que le SDRIF régional y répond ou tout au moins apporte des pistes pensées et positives. Quoi que non publié, il sert d’ailleurs déjà de référence à de nombreux projets.
Déni de démocratie ensuite car il essaie, au travers d’une majorité parlementaire de plus en plus soumise malgré les apparences, d’instituer le pouvoir d’un seul. Ce refus de la décentralisation est un défit à l’Europe aussi bien, comme on l’a vu, qu’à la Constitution et au suffrage populaire. Il est donc illégitime et la seule volonté de l’UMP, battue politiquement, ne saurait faire
Déni social enfin car en pleine crise il refuse d’apporter des solutions aux difficultés des moins favorisés voire les nargue. Les problèmes principaux du Francilien d’aujourd’hui sont l’emploi et les transports bien sûr mais aussi l’éducation, la santé, le grand âge et l’environnement, bref le quotidien et l’avenir familial.
Que dit le « projet » de
So What***** ?
Au lendemain d’une cuisante défaite électorale, le Président ne tient bien sûr aucun compte de la volonté populaire. Il se lance par contre dans une hourra-réforme des retraites pour tenter de restaurer une image de responsabilité à son pouvoir et d’accréditer l’idée d’un immobilisme syndicalo-socialiste.
Pendant ce temps et malgré le désaveu, il met les bouchées doubles sur les « réformes » territoriales ou plutôt la recentralisation dont le "Grand Paris" n’est qu’un avatar et la reprise en main des media nationaux, deux sujets qui l’intéressent, eux, réellement.
Même mécanisme que pour le Traité Constitutionnel Européen. Les Français n’en veulent pas ? Eh ! bien, l’UMP le leur imposera…
Alors que faire ?
Discuter, avec des gens qui clairement pensent et agissent dans des catégories différentes, où le bien public n’occupe plus qu’une place secondaire voire plus de place du tout ? Difficile, voir impossible : quand le long terme est nécessaire, ils pensent court terme. Quand le dialogue est nécessaire, ils n’en veulent pas ou alors c’est du pur show comme en témoigne le cimetière d’Etats Généraux et de lois avortées qui s’est créé.
Négocier ? Sur quelles bases, quand les phalanges parlementaires UMP et leurs supplétifs centristes grognent certes mais finalement avancent, galvanisées par le fouet, espérant l’avancement ou le butin, fascinées par le nuage de poussière dégagé, loin devant, par le Chef ?
Protester, oui bien sûr si nos amis socialistes dont l’infanterie reste une reine des batailles politiques, cessent de tomber dans les pièges les plus classiques, évitent de se polariser sur la primaire à gauche ou de se partager dès à présent la peau de l’ours et prennent une position pro-active donc crédible sur les grands problèmes de ce pays, le sarkozysme ne cessant d’en créer à terme de nouveaux.
Et à cet égard, les parlementaires des autres régions se trompent lourdement s’ils pensent que le désastreux travail de recentralisation des Sarkozystes s’arrêtera aux octrois de l’Ile-de-France. La seule différence, que les préfets tiendront ailleurs la place des hauts-fonctionnaires technocrates du
Agir, surtout
Pendant la dernière mandature régionale, un travail considérable a été fait en Ile-de-France, mais dans l’ombre, le compromis et
Et puis, la croyance en une confraternité d’armes des grands serviteurs de l’Etat reste vivace chez beaucoup d'énarques, alors qu'en fait leur caste s’est divisée entre ceux qui croient toujours aux valeurs de l'Etat et ceux qui ont jeté leur bonnet phrygien par-dessus les moulins du CAC 40, en passant au sarkozysme.
En y ajoutant maintenant un côté novateur au plan social et particulièrement sur le problème du logement où l’on tourne en rond, en prenant une position d’ouverture par rapport aux acteurs de l’économie réelle, en n’hésitant pas à mener des dialogues musclés avec les administrations ministérielles sur la santé, l’éducation, l’urbanisme et en pratiquant par contre un dialogue ouvert avec les collectivités gérées par les conservateurs, on peut arriver à des résultats.
Face à la pensée unique, ce sont l’imagination et la créativité réunies de la fonction publique et de l’économie privée qui sont la solution, non l’inféodation du public aux intérêts financiers du privé.
Sanctionner enfin et à nouveau, dès les prochaines consultations : au triple déni
de l’intelligence, de la démocratie et du progrès social, doit répondre un triple non de la démocratie aux élections cantonales et sénatoriales, législatives et présidentielles.
Ce que nous vivons actuellement n’est pas seulement une mauvaise plaisanterie, une parodie de responsabilité politique. C’est un véritable danger car ce qu’on détruit au quotidien ne peut pas toujours être reconstruit, le capital social dilapidé ne peut pas toujours être reconstitué, ni les vraies valeurs restaurées quand les assignats politiques ont sévi. A la gauche de faire valoir qu’elle est capable de se ressourcer, entre autres grâce à la pensée et à l’imagination de tradition radicale, qu’elle est capable de se rassembler dans les idées et pas seulement autour d’un candidat ou d’une candidate, qu’elle saura enfin faire face à la responsabilité de faire prospérer notre nation et la culture qu’elle partage avec bien des pays du monde.
ET LE GRAND PARIS DANS TOUT CELA ?
Comme d'habitude sous Sarkozy, on a fait là avec de bonnes idées du mauvais travail.
Est-il possible, alors que 2012 approche et que la plupart des "politiques" ne pensent et n'agissent qu'au travers de ces Vosges intellectuelles, de s'éloigner sur ce sujet d'une vision politicienne (Strauss-Kahn ou pas, Sarkozy ou pas, etc.) qui ne résoudra rien ?
Est-il possible de reprendre cette copie en respectant à la fois les Franciliens, le monde entrepreneurial et les professionnels de l'urbanisme, dont l'exposition de projets (en réalité, de concepts alternatifs) a permis de mettre en évidence le considérable potentiel ? Sans doute et on peut esquisser des solutions.
Mais il faut reprendre à la base deux problématiques mal engagées sans pour autant gommer l'énorme travail réalisé.
Le problème politique provient sans doute du refus de l'Etat (lire : de N.Sarkozy) de laisser la Région fonctionner normalement, mais aussi d'une évaluation incorrecte des rapports de force politiques par celle-ci, la mécanisant sur un auto-blocage.
Le problème méthodologique de Sarkozy, suivi par la droite en général est d'avoir voulu commencer "par la queue" en ne parlant que de transport et de pôles économiques, sujets déjà traités par le SDRIF et auxquels l'avenir d'une région de 12 millions d'habitants ne saurait se réduire.
Pour débloquer la situation, il faudrait donc tout d'abord que le Préfet de Région transmette enfin le SDRIF abouti au Conseil d'Etat pour permettre sa publication et qu'un organe ayant pouvoir d'urbanisme et où les collectivités compétentes de droite et de gauche puisse se retrouver, reprenne la main en liaison avec les professionnels, en aval du SDRI et en conformité avec lui, avec la participation de l'Etat.
Cet organe existe, il s'appelle Paris Métropole et rassemble à des fins d'urbanisme une grande partie des communes urbaines de la Région. En évoluant vers un syndicat mixte d'urbanisme qui accompagnerait une Société du Grand Paris elle-même régionalisée, compartimentée par domaines (transports, logement, culture et attractivté internationale, développement) et acceptant les options du SDRIF, il lui serait peut-être possible de reprendre la trame d'un projet commun et d'organiser de véritables concours entre professionnels pour assurer la meilleure synthèse possible entre
- une vision urbanistique et architecturale globale (sociale, internationale, culturelle et économique) apportée par les professionnels de l'urbanisme
- la responsabilité des élus de la République décentralisée et en particulier celle de respecter le mandat social difficile qui leur est confié dans une zone de tension urbaine : assurer le logement, l'éducation, la culture
- l'apport de l'Etat en tant que coordinateur général de l'intérêt public national et des autres intérêts (économiques ou européens par exemple)
Le retour (en principe pour 4 ans et peut-être pour 2!) à la technocratie d'Etat voulu par N.Sarkozy est sans avenir mais le passage en force de la gauche n'est pas possible non plus, dans la mesure où les projets de loi gouvernementaux coupent le nerf de la guerre des collectivités territoriales, à savoir leurs ressources fiscales.
Alors, soit l'on attend que N.Sarkozy s'en aille, soit il évolue enfin et laisse de vrais grands commis de l'Etat (et non des idéologues apostés au nom de leur suivisme politique) faire leur travail, avec les pouvoirs nécessaires pour aboutir à une solution acceptable par tous. Il n'y a guère d'autre isssue, nous semble-t-il...
------------------------------------------------------------------------------------------------------
* « Ensemble des agglomérations qui entourent un centre urbain et participent à sa vie et à ses fonctions » (Dict.Acad.Fr.)
**…qui dispose en son article 1 que « l’organisation de la République est décentralisée »
*** En matière de transports par exemple, il s’agissait de surenchérir sur Arc Express, un projet régional réaliste, chiffré, au service de toute la population et flexible avec un « Grand Huit » reliant les pôles économiques régionaux dans une vision exclusivement entrepreneuriale et si lointaine qu’on peut en écarter les bas problèmes de financement (il ne s’agit après tout que de 30 milliards d’€ ! On se débrouillera…)
****On lira avec intérêt un article paru dans le JDD :
http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/Actualite/Le-Grand-Paris-comme-un-New-New-York-183380/
sous la signature de David Orbach, Isabelle Coste et Denis Dessus, architectes-urbanistes pour avoir un point de vue de professionnels
***** Et alors ?