40 ans ! déjà que le Général de Gaulle nous a quittés. Ils auront suffi à mettre à bas les côtés positifs de son héritage, par la faute des héritiers supposés principalement. Les célébrations récupératrices ont par contre fleuri car pour les actuels gouvernants et leurs conseillers l’invocation des mânes du disparu, les discours proto-gaullistes et l’utilisation de la Croix de Lorraine relèvent de l’exploitation d’une marque commerciale bien dans l’esprit de l’entremets Franco-russe ou du Banania. Comment s’en étonner de la part de politiciens professionnels pour qui les sondages sont devenus, non un indicateur pour gouverner mais une fin en soi ? Ce n'est même plus le régime des partis et des marchands abhorré du Général, mais le régime du parti et du CAC 40...
Le spectacle d'une cynique exploitation d’un patrimoine politique dont les valeurs lui sont devenues étrangères est une raison de se rappeler en quoi les idées du gouvernement actuel, son mode de fonctionnement et les motivations qui l’inspirent sont non seulement différentes mais antinomiques du gaullisme qu’il prétend continuer.
Il est donc intéressant d'évoquer, d’une part dix principes du gaullisme et d'autre part, en clin d'oeil à Aubade mais sans dentelles, dix leçons de marketing de l’UMP assortis d’un exemple alto séquanais assez typique. Notre département, comme l'actualité nous le rappelle régulièrement, est hélas au travers de Charles PASQUA -maître ès-commissions et rétro-commissions- à l'origine et au centre des dérives politiques actuelles. Il continue cette douteuse tradition grâce aux proches (sont-ils encore ses amis ?) de l'ex-ministre de l'Intérieur, toujours présents et actifs voire promus (cf. la fin ce cet article et l'arrêt récent de la Cour de Justice de la République avec un lien direct) .
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