En été, en août surtout, tout s’arrête ? Voire. même si la météo n’est pas toujours au rendez-vous les évènements, eux, le sont toujours. Alors, gardons nos méninges en éveil et poursuivons notre réflexion, restons impliqués non seulement en prévision de la rentrée mais parce qu’un bon citoyen, tout en sachant jouir du repos qu’il mérite, se doit de rester attentif aux autres aussi bien qu’à l’avenir.
Mais pour être tout de même dans le ton estival nous avons fait plus court, plus alerte aussi même sur les sujets graves. Bon été en tous cas à tous et à toutes, de Chaville, d’Ile-de-France ou d’ailleurs. Pour une fois, nous donnons aussi une petite touche “perso” depuis notre petit coin de Breizh avec micro-climat.
Articles
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Présidentielles : François HOLLANDE, le candidat qui convainc
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Les MARCHES financiers, ça nous concerne tous !
- LOGEMENT social : logique corporative ou besoins prioritaires ?
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La DEFENSE : une affaire trop sérieuse pour certains civils ?
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Note BRETONNE
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CHAVILLE : l’UMP organise le retour de la ville-dortoir
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CHAVILLE : décès d’Etienne ZBONA
François HOLLANDE, un candidat qui convainc
Pendant que d’autres s’agitent François HOLLANDE, candidat dès le départ, continue son bonhomme de chemin en ralliant de nombreux élus de gauche et surtout en pratiquant l’approche cohérente et structurée que mérite une candidature présidentielle.
Dans une interview récente au Point (du 11 août 2011), il expose sa vision de la sortie de crise pour la France et une approche résolument moderne et décomplexée de l’économie. Aux antipodes du libéralisme excessif, verbeux et inefficace de l’UMP sarkozyste, il propose non de moraliser le capitalisme mais de le réguler efficacement au travers d’une action résolue et concertée de l’Europe et de résoudre le problème de la sous-capitalisation des PME françaises, moins bien traitées que les grandes. Il veut aussi restaurer de rôle de la production réelle par rapport à une financiarisation à laquelle les gouvernants de droite n’ont mis aucun frein alors même qu’ils accroissaient l’endettement public à coups de mesures de détaxation en direction de leurs publics ou de leurs amis. Il développe enfin une conception authentiquement socialiste de la justice sociale au travers du régime des successions et de l’impôt.
A lire également, les propositions de FH en matière de stratégie industrielle dans l’Usine Nouvelle (numéro 3246 du 30 juin, site www.usinenouvelle.com)
Candidature cohérente, approche convaincante des vrais problèmes, personnalité équilibrée font un bon candidat. Mais aussi bon qu’il soit un candidat a besoin d’être soutenu et porté vers le succès aux primaires de gauche puis à la victoire finale. Soyons donc nous aussi cohérents : pour être assurés de battre le candidat de l’échec et des dangers c’est maintenant qu’il faut nous rassembler, ayant en tête le résultat final
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L’adhésion à Démocratie 2012 en abrégé D 12, association de soutien à François HOLLANDE, est une bonne solution. Elle permet aussi d’être informé(e) des développements des 2 campagnes (primaire des 9/16 octobre et campagne présidentielle proprement dite ensuite). de partager un engagement pour des objectifs communs, de mieux connaître notre future politique. Sur le site de D 12 (cliquer sur le bandeau en en-tête de ce blog) vous lirez informations et notes… y compris du soussigné !
Procédure : Vous pouvez adhérer directement par internet ou courrier postal (dans les 2 cas, chèque de 50 euros à envoyer par la poste au siège de D 12
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Les marchés, ça nous concerne tous
Nouvelle commotion sur les marchés financiers, dégradation des “notes” que des économistes, de rencontre décernent à des Etats souverains, conférences et rencontres de hiérarques, mesures annoncées ou appliquées, tout cela peut nous paraître bien éloigné des soucis de ceux qui n’ont que peu ou pas d’argent et cherchent surtout à boucler les fins de mois en préservant quelques économies, à se loger décemment et à assurer leur retraite.
C’est une erreur. Depuis la seconde moitié des années 90 et avec une large indifférence des milieux politiques souvent sans culture financière autre que théorique, influencés par divers lobbies ou tout simplement aveuglés par le court terme politicien, un vaste mouvement s’est opéré dans le monde des institutions financières. Trouvant que les activités de crédit étaient peu rémunératrices et coûteuses, elles ont choisi de leur préférer “les marchés”. Or ceux-ci sont fondés sur le rendement d’un risque, donc la confiance, donc la subjectivité.
Mais, moyennant le recrutement d’un nombre relativement faible de gens jeunes et compétents (les “traders”) on pouvait y faire gagner énormément d’argent aux institutions, et vite. En “titrisant” les supports financiers de la spéculation, il est de plus possible de les utiliser pour doper doucettement le rendement des produits financiers vendus à la clientèle à qui l’on cède le risque. Et quoi de plus tentant que de commissionner les réseaux bancaires pour industrialiser cette pratique avec un argument imparable : ça rapporte plus que le livret d’épargne ?
Le problème, c’est qu’aujourd’hui la majorité des revenus modestes ont de l’argent en Bourse et même l’essentiel de leurs réserves sans le savoir, dans un contexte d’appauvrissement général des revenus déjà faibles et même d’une partie de la classe moyenne. Et le gouvernement de droite ne trouve rien de mieux sous prétexte de “personnalisation” des retraites que d’aggraver cette situation alors que les moins riches, actionnaires malgré eux, ne peuvent accéder à la propriété ni diminuer leur risque de placement en diversifiant leurs placements. C'est une autre forme de fracture sociale.
Une vraie politique sociale devra donc combattre cette fracture en posant le principe d’une épargne libre, durable et utile, en s’attaquant aux causes plutôt qu’aux effets ou aux formes de la spéculation, en renvoyant les institutions financières à leur vrai et beau métier (le bon fonctionnement de l’économie réelle) et à peser pour que la Commission Européenne cesse d’avoir pour seul principe de base une vision économique dépassée. Aujourd’hui, la finance ne doit plus être déconnectée du réel sans souci du danger, elle devra être gérée de façon clairvoyante et rigoureuse.
Nous sommes tous concernés par le résultat.
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LOGEMENT : besoins prioritaires contre logique corporative
Parmi les marronniers de l’été, le problème du logement, le problème du logement. Pour nous, c’est un exemple de ces logiques corporatives qui ont progressivement pris la main sur une saine mise en perspective d’un problème de société essentiel, laquelle devrait conduire à de bonnes réformes, mises en place progressivement et avec doigté mais fermeté.
Clairement, malgré les annonces optimistes et les promesses péremptoires, de plus en plus de Français vivant en zones de tension (Région Ile-de-France, Rhône-Alpes et Région PACA essentiellement) et ne disposant momentanément ou durablement que de faibles revenus, ne trouvent pas de logement décent à une distance raisonnable d’un lieu de travail. Cependant, l’Etat dépense chaque année quelque 35 milliards d’euros au titre de l’aide au logement sous toutes ses formes.
Pourquoi cet échec ? D’abord parce que les “solutions” proposées depuis des nées relèvent soit de l’incantation comme par exemple la loi sur le droit au logement soit de l’obstination intellectuelle comme l’idée qu’en vendant le patrimoine HLM et en distribuant de prêts (ou plus exactement prêts complémentaires) à taux zéro tous les jeunes ménages pourront acheter un principes d’un système largement dévoyé est total.
Mais la vraie raison est probablement le comportement du pouvoir politique depuis des années. Au lieu de repenser le problème à fond et d’obtenir des professions ( “bailleurs” HLM, promoteurs constructeurs, associations, organismes financiers spécialisés) qu’elles collaborent à une plate-forme raisonnable en vue de la réalisation d’un objectif clair, on les a laissé fixer leurs propres critères, financiers bien sûr pour être dans l’air du temps. Or, les critères privés et l’aide publique sont incompatibles puisque c’est précisément la nécessité de sortir de la sphère privée qui justifie l’intervention de la collectivité.
Pour nous, l’objectif c’est que personne, quelle que soit sa situation financière, ne reste sans logis décent et que chacun puisse bénéficier d’une aide publique raisonnable et proportionnée tant qu’il ne peut s’en passer et à condition d’accepter les conditions du contrat social. On est très loin d’être dans cette situation actuellement ou même de partager cet objectif. Comme dans d’autres domaines, une reprise en main politique, éloignée des idées toutes faites ou de la simple décalcomanie de credos, souvent trompeurs devient indispensable.
S’il est concevable de tenir compte des intérêts de chacun, des objectifs non sociaux ne doivent pas, par la force de la routine ou de l’aveuglement, finir par s’imposer au citoyen-contribuable.
Pour en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez écouter une récente interview de Jean LEVAIN sur BFM BUSINESS
http://www.radiobfm.com/podcast/podcast.php?id=187
et/ou lire le petit ouvrage LOGEMENT AIDE EN FRANCE : COMPRENDRE POUR DECIDER, co-écrit avec l’excellent Jean-René FONTAINE, Maire –adjoint de NOGENT sur Marne et Vice-président de la commission logement de l’Association des maires d’Ile-de-France, publié chez l’Harmattan
Vous pouvez l’acquérir chez l’éditeur grâce au lien :
http://www.editions-harmattan.fr/
Bonne lecture !
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La Défense : une affaire trop sérieuse pour certains civils ?
Presque toutes les semaines maintenant, nos forces enregistrent en Afghanistan de nouvelles pertes. Rendons-leur hommage : sur un théâtre difficile, face à de redoutables combattants dont la tradition guerrière s’exerce depuis des siècles, ils tombent pour leur idéal de soldat : servir notre République.
Mais ce n’est porter atteinte ni à leur honneur pour ceux qui survivent aux blessures ni à leur mémoire pour ceux qui sont tombés, que de poser avec force cette question : POURQUOI, pour quelles raisons précises, sérieuses et irréfutables nos compatriotes meurent-ils en Afghanistan ?
En Lybie, un président de la République “conseillé” (!) par Bernard-Henri Lévy (BHL), en parfaite dissonance avec son propre ministre des Affaires Etrangères, engage la France dans une guerre pour faire décamper un dictateur qu’il avait lui-même récemment invité à camper… à l’Elysée.
Khaddafi qui, en temps de paix avait clairement instrumenté un attentat aérien meurtrier et pratiqué avec un cynisme total le chantage aux infirmières bulgares, n’hésitera pas une seconde à faire pire à partir du moment où on lui fait la guerre. C’est du simple bon sens que d’anticiper cela. Clairement, les risques, ici non plus, n’ont pas été mis en face des gains politiques ou même politiciens, attendus.
Quant à défendre ou à avaliser de telles initiatives au nom des “principes”, ce n’est pas sérieux. Depuis des années de gouvernement UMP en effet la France a non seulement soutenu les régimes de Ben Ali ou de Moubarak mais elle a été plus loin avec Mouammar Khaddafi. Quant à Bachar el Assad, le boucher de la Syrie, il était invité le 14 juillet 2008 au défilé militaire sur les Champs-Elysées..
Avec le milliard d’euros annuel dépensé en opérations extérieures de ce type, la France aurait largement de quoi aider à construire la paix au Moyen Orient ou ailleurs, soulager la misère atroce de millions de Somaliens et tout simplement maintenir en état sa contribution, essentielle, à l’espace de défense européen. Les personnels de la Défense comme ceux du Quai d’Orsay doivent pendant ce temps supporter en silence de voir leur travail patient et professionnel, saboté et méprisé.
Décidément, avec Nicolas SARKOZY et ses “conseillers”, on ne peut que se dire que la Défense est une affaire bien trop sérieuse pour être confiée à certains civils.
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Ouf ! On se ressource en Bretagne : un demi fuseau horaire de différence, quelques degrés de plus en hiver et de moins en été (cette année c’est pas vraiment nécessaire mais…), plein d’ultra-violets qui vous donnent, au lieu d’ un bronzage décadent, un hâle de bon aloi.!
Plein de choses à faire : au jardin, repiquer les salades, soigner les roses et les hémérocalles, tailler les vignes et fruitiers, cueillir figues, mûres et fraises, déterrer les pommes de terre (avalou douar), traiter les tomates et pailler les rhodos etc. Excursions possibles à Groix en bateau ou à vélo, pédaler sur les traîtreuses routes de centre-Morbihan, riches en faux replats, canoë sur le Blavet ou champignons (il y a encore quelques girolles en forêt de Camors mais je ne dirai pas où).
Côté culture, les festivals abondent dont celui de Lorient, une formidable manifestation, systématiquement ignorée jusqu’il y a peu par la presse parisienne. Les musées sont là dont celui des Forges d’Inzinzac-Lochrist, très émouvant sur la condition des aciéristes ou les haras d’Hennebont. Si par un hasard extrême de légères précipitations venaient à masquer l’ardent soleil, il reste le home cinéma ou les activités de peinture !
Bref, on ne s’embête pas et les amis sont toujours bienvenus s’ils veulent bien dépasser de trop fréquents préjugés climatiques et braver les kilomètres. Et si on aime la Bretagne, c’est aussi parce que, de Nantes à Brest, de Saint-Brieuc à Roazhon (Rennes) il y a aussi les Bretons qui au jour le jour construisent l’une de nos grandes, solides et belles provinces de France.
Pour mieux connaître la culture bretonne qui imprègne aussi les non bretonnants, j’ai fait comme chaque année un petit stage de langue avec l’association ROUDOUR (mais STUMDI c’est très bien aussi). C’est fou ce qu’on apprend et de toutes façons l’un de ces jours on comprendra en France que la vraie laïcité ce n’est pas de créer des problèmes bureaucratiques aux écoles bilingues ou de faire la chasse aux signes extérieurs mais de travailler en profondeur sur une éducation républicaine qui libère le citoyen du XXIème siècle des préjugés et du matérialisme.
La Bretagne est un grenier de notre nation et un réservoir humain et culturel de première importance. Le reconnaître, c’est élargir la France et non la diminuer, comme Anne de Bretagne, Charles VIII et Louis XII l’avaient déjà compris. Quant à la République elle n’est pas faite pour marcher au pas de l’oie et ne se grandit donc pas par l’ignorance des langues étrangères ou la destruction du patrimoine de chacun. Elle doit au contraire, à 'l’heure de l’Europe, valoriser tous les citoyens et toutes les cultures, pour qu’ils se sentent bien chez eux, chez nous grâce à une France intelligente et ouverte. A propos, quand la France ratifiera-t-elle la charte européenne des langues régionales et minoritaires, qu’elle a signée depuis des années ?
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A lire : l’excellent texte de Morvan LEBESQUE sur l’identité bretonne, qui fait irrésistiblement penser au “Je pense, donc je suis” ou à “To be, or not to be” d’un célèbre Grand Breton. Tout partisan d’une identité régionale ou culturelle ne pourra qu’y retrouver des éléments de réflexion
Kenavo, ken bremaik (à bientôt) et bon été à toutes et à tous
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Chaville : l’UMP organise le retour de la ville-dortoir
Brioche pour les promoteurs…
Le défunt projet de Centre Ville a été vidé de toute forme de développement économique et social puis saucissonné au bénéfice de trois groupes de promotion (un quatrième, la Franco-Suisse, “se chargeant”, lui, des Coteaux). Conformément à leur vocation commerciale, ils ont naturellement transformé un projet de centralité de ville en une juxtaposition de résidences à 7 500 euros le m2.
Quant à l’aspect social du projet il a conformément à la mode actuelle, fait l’objet d’un tour de passe-passe des plus classiques. En abusant les profanes par des “pourcentages de logement social en conformité avec la loi SRU”, on “oublie” de préciser que les loyers du logement “social” de type PLS à construire sont le triple de ceux du PLAI actuellement présent dans le quartier Stalingrad…Que les moins riches partent ailleurs, ça ne dérange pas un maire lui-même non chavillois !
Le tout, enrobé par une communication assez bien faite et une astucieuse délégation du dossier d’urbanisme dans les mains d’une agglomération de plus en plus mal gérée mais solidement cadenassée par l’UMP depuis que suite à la perte de Chaville par la gauche ce parti y est tout-puissant. Délégation politique au parti, technique aux promoteurs : on aura compris !
et..
...pain noir pour les Chavillois !
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Le refus systématique de toute forme de développement local a nécessairement pour conséquences l’absence d’emplois locaux de proximité et celui d’une fonction de réelle centralité urbaine (à distinguer de la simple présence d’immeubles résidentiels au centre de la ville) un nouvel affaiblissement de la desserte commerciale des quartiers : sans locomotive, le train s’arrête et les wagons rouillent en gare.
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Le développement séparé des quartiers prôné par ne nouveau PLU n’a bien évidemment aucun sens, il signifie tout simplement qu’on veut que chacun reste frileusement enfermé chez soi avec pour seules exceptions les départs en week-end, le spectacle tant qu’on a à Chaville les moyens de le subventionner et les courses à Auchan ou ailleurs. C’est bien sûr la négation de la vraie mixité sociale, cohérente avec la pratique sarkozyste…
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A quelques rares exceptions, démotivation et absentéisme reprennent le dessus dans l’administration de la ville. Comment valoriser une mission en effet quand le principal responsable est ailleurs sauf pour les nécessités électorales et que la théorie comme hélas la pratique de la droite locale est de prétendre qu’une ville de 20 000 habitants a pour seule vocation d’être un faubourg de Boulogne ?
Quant à la compétence de gestion, les Chavillois sont seuls juges.
Qu’ils sachent en tous cas
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qu’en matière de finances si le président PASQUA a été condamné par la Cour de Justice de la République, c’est pour recel dans le chef de l’actuel maire de Chaville qui, même s'il n'est pas poursuivi (ce serait au procureur général de Nanterre de s'en charger) n’a de ce fait aucun titre à donner des leçons de finances publiques
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qu’en matière d’urbanisme les responsables sont les mêmes que ceux qui ont "commis" la base nautique de l’Ile de Monsieur à Sèvres où des dizaines de millions d’euros ont été gaspillés ou l’urbanisation des sites boulonnais, un échec évident. L'urbanisme de promoteur est peut-être avantageux pour certains, certainement pas pour la population.
De façon générale, c’est : davantage d’impôts pour moins de service.
Peut-être ces six années en auront-elles au moins aidé certains, à droite, à comprendre que les différences d’opinion ne doivent pas empêcher une juste appréciation des mérites et compétences et à gauche, que le sens des responsabilités est nécessaire à la poursuite d’un projet bénéficiant à tous et que l'intérêt général prime sur toute autre considération.
Patience en tous cas, la pendule tourne et la vision d’un coucou qui s’envole enfin ailleurs dans un grand ciel bleu est peut-être pour bientôt !
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- CHAVILLE (dernière minute)
Etienne ZBONA nous a quittés la semaine dernière, à 91 ans.
Des générations de jeunes sportifs chavillois l’ont connu et ont à travers lui reçu une leçon de vie. A l’ancienne peut-être mais avec combien de sincérité et de profondeur, Etienne leur a apporté une part d’éducation populaire et républicaine qui pour beaucoup d’entre eux aura durablement marqué leur existence.
Qu’il soit remercié au nom de notre ville de son oeuvre exemplaire et de son courage quotidien. Le service citoyen, pour lui, ce n’était pas qu’un mot. Et lorsqu' il venait s'accouder à la barrière du stade et regarder les jeunes marquer un but ou simplement faire deux tours de piste, il était pensif et, sans doute, heureux d'avoir contribué, gratuitement.
Que sa famille et particulièrement Michel veuillent bien recevoir ici l’expression de nos condoléances émues.