« Stefan ZWEIG, adieu l’ Europe » de Maria SCHRADER
4 grandes parties et un épilogue pour ce portrait de S. ZWEIG, de 1936 à son suicide en 1942. Certes, le film peut paraître austère, mais l’approche de la personnalité de S. ZWEIG est remarquablement faite, dans une mise en scène souvent éblouissante La première partie est un long plan fixe captivant et l’épilogue est une pure leçon de mise en scène, à travers la voix « off » , lecture de la dernière lettre de l’écrivain, les visites de ses proches, aves leurs passages du miroir de l’armoire à la pièce voisine. L'épilogue est d’une beauté retenue, sublime, une vraie leçon de grand cinéma.
« VICTORIA» de J.Triet
La comédie de l’année ! Hilarant ! Jubilatoire ! Voilà ce qu’on peut lire sur l’affiche de cette pseudo-comédie ! Comme pour le film précédent (Stefan Zweig) , on peut y trouver une leçon de cinéma, mais ici de ce qu’il ne faudrait plus faire !
Scénario mal fichu, bancal, on se fiche comme d’une guigne de ce qui arrive aux personnages, quand, rarement, on comprend ce qui leur arrive !
Des scènes souvent interminables (les 10 premières minutes), lourdes, creuses, incompréhensibles ou les trois à la fois.
Une réalisation qui se voudrait à l’américaine ( des plongées totalement inutiles, des trains qui passent et repassent de gauche à droite, de droite à gauche ). Une bande-son mauvaise, assortie de musiques cul-cul la praline !Un montage abracadabrant.
Ca dure ! Ca dure ! J’ai souri deux fois, je m’y suis énervé, je m’y suis ennuyé, je m’y suis endormi ! A fuir !