Pour celles et ceux qui se demanderaient encore si la municipalité préfère les intérêts des promoteurs ou ceux des Chavillois...
Chaville, où les promoteurs sont toujours à la fête et bénéficient d'avantages exceptionnels :
- Municipalité (très) bienveillante pour les permis de construire (cf. photo : balcons sur la face arrière du bâtiment avec des vues directes et plongeantes sur le voisinage immédiat, non respect de la limite des 6 m cf. art. 7.3 du PLU )
- Possibilité de construire des bâtiments publics (normalement interdite par la Loi)
- Déménagement de services municipaux aux frais du contribuable* : depuis 2008, quelque 5 millions d'euros (Ursine + Cap JS + Petits Bois etc.) au total ont été consacrés (déménagements, réhabilitations, achat d'un pavillon bd. de la République) à cet exercice de chaises musicales permettant la mise en place de projets résidentiels dimensionnés et rentables : chaque m2 gagné en emprise au sol grâce à la collaboration municipale "cube" en SHON vendue et augmente votre marge !
- Aucune exigence particulière pour compenser le supplément d'investissement en écoles et crèches publiques généré par les nouvelles constructions
- Pas de "problèmes" de vente pour les constructeurs ! Pour le pseudo "centre ville" par exemple la ville leur a cédé l'ensemble du foncier constructible, donc pas d'activités "gênantes" ( restaurants aux ouvertures tardives, services publics, espaces de stationnement et livraisons pour les commerces) qui auraient pu obérer la commercialisation et baux élevés ce qui évite l'enracinement gênant des commerces, contraints tôt ou tard de fermer ou déménager (chiffre d'affaires limité vu le "centre ville" riquiqui vs. niveau des baux hors). Par contre, 3 nouvelles surfaces de magasins bio venant s'installer à coté du magasin existant déjà depuis des lustres à Chaville.
- Possibilité de construire en zones résidentielles très valorisées (Coteau, Ursine) y compris sur des emprises fléchées pour l'extension d'écoles publiques (Collège Jean Moulin) ou permettant le stationnement et l'accueil des transports en commun (bus) à la gare RD.
- Pas d'exigences architecturales particulières : il suffit de reprendre l'architecture déjà réalisée ailleurs à X exemplaires et de la proposer au permis de construire : des économies !
- Aucune exigence particulière pour le logement social ou aidé : pour la municipalité, si les familles modestes ne peuvent plus "tenir" financièrement à Chaville, ce n'est pas grave! On les remplacera, justement, grâce aux nouvelles constructions...par des ménages mieux lotis.
- PLU déjà modifié pour permettre de construire en hauteur, à l'alignement et en supprimant des espaces verts sur les entrées de ville avenue R.Salengro et qu'on pourrait certainement modifier à nouveau dans le même sens en cas de réélection des mêmes en 2020.
Amis promoteurs, vous êtes chez vous à Chaville, n'hésitez plus ! Profitez-en avant qu'une autre municipalité moins compréhensive ne vienne remplacer celle-ci! Venez 😀...et soyez reconnaissants !
* Quel retour a demandé la municipalité, à part 2 classes pour une institution privée locale, en échange de ces cadeaux très concrets et payés par tous? Mystère, mystère...Qu'apportent aux Chavillois ces dizaines d'opérations de promotion qui stérilisent le tissu commercial et convivial de notre ville? Le bâtiment entièrement rénové de l'Académie n'accueille aucun enfant, la capacité d'accueil du Centre Aéré des Petits Bois n'a pas été reconstituée. Les commerces commencent à quitter un "centre ville" flambant neuf. Le projet de promotion de l'Ursine (Maneyrol) semble bloqué, laissant les sportifs de raquette dans l'expectative. Au total, en termes financiers, le contribuable même modeste a donc déjà co-financé 5 millions € de construction résidentielle (à 6000 €/m2 en moyenne) soit quelque 35 points d'impôt, sans compter l'avantage indirect pour le promoteur (1m2 de service public "dégagé" = 1m3 de promotion vendue). De plus, de nouveaux investissements d'accompagnement seront nécessaires au vu du surcroît de population.