Au moment sans doute imminent où, dans une ville de plus de 20 000 habitants, l’écharpe de maire et peut-être l’existence même de la communauté chavilloise vont se jouer sur le tapis vert du conseil municipal et dans les couloirs de GPSO, peut-être une petite réflexion sur l’image de la politique ainsi que la vocation et le contrôle des élus de la République serait-elle utile au bon choix des citoyens…dans la mesure bien sûr où on leur demandera leur avis ! Essayons donc la boule de cristal, puisque les informations essentielles ne circulent plus !
La Grande Bouffe…de l’information
Aujourd'hui nous vivons tous sous l'empire de ce que, paraphrasant un film célèbre, l'on pourrait nommer la Grande Bouffe de l’information. Le déferlement d’images plus ou moins authentiques ou de phrases extraites de leur contexte et véhiculées par Tweeter, Facebook ou autres ; le martelage par des chaînes en boucle - influencées même si elles sont publiques - d’évènements privilégiées pour leur audience attendue et non par l’analyse de journalistes ayant le temps d’être professionnels : tout cela et bien d’autres choses encore, conduit à l’investissement des cerveaux par de fausses priorités intellectuelles. Il suffit à chacun de s'abstenir de télévision et de réduire au minimum l’écoute et le surf inter-nautique pendant une semaine pour s’en rendre compte. La crédulité côtoie le doute, l'imagination et la critique des éléments d'information ne fonctionnent plus, ou peu.
Bien entendu, dans ce contexte, les propagandes diverses s’en donnent à cœur joie et l’immense cible d’un public qui s’en croit l’esclave ou l’est devenu à l’insu de son plein gré, en particulier la jeunesse rivée à son I-pad, régit diversement. Les uns, les plus chanceux, ont reçu une éducation à l’esprit critique – cet esprit critique qui nous est si cher à nous, Radicaux – et s’en sortent plus ou moins. Les autres ont bien du mal, dans la mesure où ils s’en rendent compte, à échapper à divers maux : le conspirationnisme, la soumission à diverses doxas politiques ou économiques, la dictature commerciale d’Amazon et autres chasseresses de chiffres d’affaires, l’empire grandissant des GAFAM dont une « Europe » fondée sur un paradigme lui aussi commercial n’a aucune chance de nous protéger et la propagande organisée mais pas toujours consciente des media.
Ce qui est plus grave encore, le caractère nauséeux de cette grande bouffe de l’information infléchie par des influenceurs marchands ou politiques qui dessert l’humain au lieu de l’aider à maîtriser un monde que l’état de délabrement de notre petite planète fait trembler, conduisent à douter de notre propre aptitude à nous gouverner, depuis la commune qui en est l’élément de base jusqu’aux grands ensembles nationaux de l’ordre du milliard d’habitants. Dès lors la porte s’ouvre à tous ceux qui, parfaitement incapables au fond de diriger pour le bien, font appel pour se crédibiliser au Côté Obscur : les anxiétés, les ignorances, les préjugés, les égoïsmes, les peurs, les haines xénophobes. Les leçons d'un passé encore bien proche mais qui paraît déjà trop lointain à des gens vivant sous la pression, se perdent et la porte est grande ouverte à l'"influence" commerciale ou politique qui n'est qu'un avatar de la propagande ou de la réclame comme on disait jadis?
La démocratie se mérite
Le doute fondamentaliste de citoyens qui ont la chance de vivre libres quant aux mérites de leur propre démocratie se répand par contre et les dirigeants eux-mêmes en viennent, alors que l’information massivement distribuée pourrait nourrir la qualité de leurs politiques, à alimenter ce doute en vivant dans la superficialité, le court terme et la gesticulation quand ce n’est pas avec la volonté de tromper, d’enfumer les gens comme l’on dit familièrement ; que ce soit à l'échelle nationale ou locale ne change rien. Dès lors se pose une questioon : le monde politique serait-il par essence plus mauvais que les autres et donc tous ses acteurs à jeter par principe dans le meme sac quels que soient leur comportement et leurs modes de fonctionnement ?
La réalité est bien différente et s’il existe sans nul doute des élus opportunistes qui mettent leurs responsabilités au service de leur carrière donc de leurs intérêts, ambitions ou aspirations personnelles, il en existe aussi beaucoup chez qui le désir de servir sans attente de reconnaissance l’emporte, même s’ils ont aussi des défauts comme n’importe quelle personne responsable. Mais renvoyer par principe les uns et les autres dos à dos et s’imaginer que dans une forme de démocratie directe dans un pays de 70 millions de gens, tout pourrait se réduire à un dialogue entre un Chef omnipotent et des groupes informels de citoyens plus ou moins révoltés sur un sujet donné à un moment donné, est une vision indigne de gens intelligents. Elle est de plus dangereuse car elle contribue à étendre à la politique la règle économique « la mauvaise monnaie chasse la bonne ».
Essayons au contraire de caractériser les profils des élus, pour mieux les discerner au moment des votes et de ne pas perpétuer des pouvoirs abusifs, des monopoles politiques locaux ni de favoriser les arnaques budgétaires que la technocratie des collectivités territoriales dissimule facilement. Car c’est ainsi que doit respirer une bonne démocratie, cette démocratie qui rappelons-le, est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres mais ne peut fonctionner que si les citoyens prennent leur part dans les responsabilités et refusent d’appliquer à la politique, qui n’est au fond que le reflet de leur propre volonté de vivre, les critères de la consommation. S’ils s’abandonnent par peur et paresse intellectuelle aux mauvais bergers, ce n’est pas leur degré de « civilisation » technique et informationnelle qui les protégera, bien au contraire, des redoutables conséquences de ce comportement que le milieu du siècle dernier a illustrées. Alors, distinguons.
Deux profils, deux parcours
1. L’élu fidèle, d’abord, est en général quelqu’un qui n’a pas vécu toute sa vie en politique et dispose d’un parcours préalable suffisant dans l’économie privée ou l’administration. C’est quelqu’un qui n’est pas dépendant pour vivre des modestes rémunérations (voire du bénévolat pour les élus de base !) consenties aux élus locaux - le cas des parlementaires est asse différent - et entame donc ses mandats avec ses arrières assurés pour sa famille et lui-même, soit parce qu’il est à la retraite soit parce qu’il continue (si possible) à travailler. Il connaît donc le fonctionnement de l’économie et a une idée des rapports de force qu’il devra maîtriser et qui attendent sa collectivité avec le monde extérieur (promoteurs, administrations, aléas politiques).
Il souhaite aussi se former pour compléter ses acquis professionnels et doit avoir un sens politique suffisant pour parer (si possible) aux pressions de son bord comme aux défections potentielles de ses alliés. Il doit garder le cap sur son projet de territoire et, sans démagogie, savoir dialoguer à tout moment avec tous les partenaires de bonne foi dans le but de faire prévaloir l’intérêt général à moyen terme. Il reste globalement fidèle aux objectifs qu’il a développés dans sa communication publique et respecte le personnel territorial et tous les élus. Il est quotiennement en contact avec les administrés. Il joue le jeu, réciproque espère-t-il, de la démocratie avec l’opposition et ses soutiens politiques mais aussi en évitant par exemple un nombre et une durée exagérés de mandats directs ou indirects. Et cela va de soi, il vit dans la commune qu’il dirige car c’est le moindre des respects que l’on doit aux concitoyens que de partager leur vie quotidienne et leur charge financière. S'il perd, il prend philosophiquement la chose et reprend son statut de simple citoyen car il peut se le permettre ; il méditera sur le fait que la politique professionnelle ne s'est jamais aussi bien portée.
2. Le politicien professionnel, c’est tout-à-fait autre chose. Il débute généralement comme attaché parlementaire ou autre poste de cabinet, qui le propulse un jour ou l’autre dans le sillage de ténors de la politique, à une suppléance dans une élection patronnée par eux. Si la chance et son entregent le servent, le voilà installé durablement dans le microcosme local surtout si celui-ci, comme celui des Hauts-de-Seine, est monocolore et puissament organisé en réseaux.
Il est parfaitement opportuniste au sein d’une sensibilité globale et étudie quasi-scientifiquement les faiblesses humaines des gens « d’en face » de façon à mieux pouvoir les manipuler, le jour venu ; il fait de même avec ses propres collaborateurs et adjoints politiques de façon à les rendre dociles en exploitant leurs défauts et leurs besoins ou ceux de leurs proches. Il ne perd guère de temps sur le terrain, où il n’y a que des problèmes à entendre, des oppositions à amadouer, des gens à encourager ou à sanctionner, des besoins à satisfaire et à gérer. Il dit "oui" à tout le monde car comme disait maître Pasqua, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent et il laisse à l’absentéisme, à la dépendance financière, aux tropismes politiques, à la lassitude ou au poids de la routine le soin de gérer la suite.
Mais la grande différence par rapport au profil précédent c’est qu’il ne s’intéresse à "son" territoire qu’en tant qu’il sert ses intérêts directs ou indirects : permis de construire, travaux divers, bétonnage politique d’une zone consistant par exemple à favoriser l’afflux de non-résidents et le départ des familles moins fortunées et à augmenter les impôts dans le même but. Dès lors, l’idéal pour lui c’est d’organiser "sa" structure pour continuer à bénéficier des avantages tout en se débarrassant des corvées et de vendre le tout grâce à une communication trompeuse mais efficace qu’il prépare aux petits oignons. Et ça marche ! Car pour lui, la politique c'est un métier dont il vit : il s'agit de durer ce qu'il fait d'ailleurs, s'il est assez habile, en arbitrant les mandats au bon moment : député, maire ou candidat dans plusieurs communes, VP du Conseil Général, Président d'un puissant syndicat technique intercommunal et VP d'agglo etc. Ca s'appelle de la stratégie d'influence, une spécialité devenue très professionnelle dans l'économie comme dans la politique.
Ce qu'il faut bien comprendre en tout cas c'est que ces deux types d'élus, présents dans toutes les sensibilités politiques, ont des paradigmes totalement opposés : ce qui est important pour l'un n'a pour l'autre aucun intérêt et vice-versa. Par conséquent, appliquer aux seconds les principes des premiers dans un raisonnement n'est pas pertinent puisqu'ils s'en moquent : ainsi, les conséquences pour la ville d'une urbanisation excessive et de mauvaise qualité, ils s'en moquent puisque seul compte le volume construit de ce qui se vend le mieux à un instant donné.
Chaville : une mécanique dévastatrice, en marche depuis 14 ans
Depuis des années, Chaville sert de laboratoire où se succèdent les deux profils et l’on peut d’ailleurs comme dans tout bon labo, en constater les résultats. Comme un certain nombre de communes voisines, la ville s’était vue confirmer par les élus centristes ou de droite qu’elle a pu avoir, dans le statut de « ville résidentielle » ce qui est évidemment cohérent de leur point de vue avec leur désir de maintenir leur sensibilité politique au pouvoir et aussi avec sa situation géographique. Le hic, c'est que ces élus ont aussi voulu (avant 2008) la doter d’équipements de haut niveau tels que l’Atrium en plus de ceux qui préexistaient (MJC), les uns et les autres impliquant bien sûr de grosses et pérennes dépenses de fonctionnement (1 petit million € l'an pour l’Atrium ce qui est d’ailleurs proportionnellement peu et 0,5 million pour la MJC, reconstruite à grands frais). Plus récemment, une part non négligeable des réserves foncières communales s’est envolée au profit de projets immobiliers résidentiels qui ne servent à personne si ce n'est à la spéculation immobilière parisienne ; ce sont en effet plusieurs millions € de « cadeaux » en nature qui ont été consentis par la Ville aux promoteurs (dont les opérations sont ainsi beaucoup plus rentables, grâce au déménagement/réimplantation gratuits pour eux mais pas pour le contribuable, de services de la Ville). Cet argent manque à l'arrivée bien sûr, ce qui provoque la fuite en avant des permis de construire. Pourquoi et à qui cela profite-t-il ? Silence radio.
Une belle horreur, avec bien d'autres. Pourquoi?
Le problème, c’est que dans le modèle français de financement des collectivités locales –qui n’a toujours pas été modifié malgré les effets de manche « réformateurs » – les bases fiscales permettant le maintien de la qualité de vie et a fortiori des avancées culturelles, sociales ou environnementales, nécessitent pour assurer durablement l'équilibre, un minimum de substance économique dans toute commune souhaitant mener une politique de progrès et de qualité de vie alliée à une fiscalité raisonnable.
Cela, les élus (tous de droite) de Meudon, de Viroflay, de Sèvres, de Saint-Cloud ou même de Vaucresson (sans même parler d'Issy ou de Boulogne) l’ont compris depuis bien longtemps et ils ont donc "fait la part du feu", réservant à l’emploi et à la fiscalité locale une part des emprises foncières sous forme d’un minimum de zones d’activité ou d’implantation de sièges d’entreprises importantes (Meudon s/Seine, Bongrain, Toyota etc.) C’était aussi le sens du projet original de Centre Ville élaboré avant 2008 (avant JJG donc) et celui (pour se donner de l’oxygène en attendant) de la création en 2003 avec Issy, Vanves, Ville d'Avray et Meudon de la communauté d’agglomération Arc-de-Seine préfigurant GPSO.
Dès lors, refuser obstinément de le faire comme l’a toujours fait la droite chavilloise jadis par aveuglement et aujourd’hui par froid calcul, génère fatalement une hausse continue des impôts, une baisse corrélative et continue des prestations (les crèches municipales ou le soutien au sport et à la culture pour tous par exemple) et risque la de conduire à jeter l’éponge pour s’être elle-même mise dans une situation financière sans issue, après deux mandats obtenus de justesse et l’entame du troisième...donc 14 ans en tout. Pour autant elle n'assume pas pour autant la responsabilité d'une entreprise organisée de démolition du vivre-ensemble chavillois et d'imposition d'une ville-dortoir sans âme, prête à être revendue. En supprimant d'un trait de plume un projet équilibré de centre ville, en réservant toutes les emprises foncières (le nerf de la guerre pour toute commune) à la construction massivement résidentielle à prix élevé, on stérilise en effet la ville et on l'appauvrit par tous les bouts. C'est cela la réalité, que des flots de peinture verte et de communication ne sauraient dissimuler.
Communauté humaine ou territoire de chasse ?
Dès lors, que peut-il se passer ? Des élus de bonne foi devraient reconnaître leur erreur et corrélativement avec l’état de santé et l’accumulation d’expérience (pour employer un euphémisme) du maire actuel (toujours président du SIGEIF - grand pourvoyeur de chiffre d'affaires - depuis 45 ans, par exemple !) , démissionner en bloc pour permettre aux électeurs d'élire une équipe vraiment renouvelée, capable de relancer Chaville pour le bonheur de tous. Bien entendu, il y a peu de chance qu’ils le fassent : les écharpes et indemnités, les habitudes, la nécessité d'étouffer des conflits larvés, tout s’y oppose.
Car c'est bien au type 2, celui de la politique professionnelle, que correspond, il faut le dire, l’actuelle gouvernance de Chaville, laquelle rappelons-le, serait en région une grosse sous-préfecture et qui est aussi voire plus importante que des villes comme Sèvres, Viroflay, Vaucresson etc. Dans cette logique-là, qui n’a rien à voir avec la première, peu importe l’avenir d’une ville qu’on se refuse à habiter soi-même ce qui revient à dire que l’on en est pas véritablement citoyen et que l'on n'est pas solidaire de ses administrés. Par contre, continuer à octroyer des permis de construire, à contrôler la maîtrise d'ouvre de travaux utiles ou non et à structurer l’habitat reste un objectif majeur surtout si un nouveau territoire de chasse pouvait s'ouvrir à Meudon.
Dès lors, un scénario pourrait se construire pour permettre de concilier ces deux impératifs apparemment opposés. Lequel?
Sur le tapis vert, le conseil municipal de Chaville pourrait élire un nouveau chef qui ne serait plus un "LR entre parenthèses" attendant le résultat des présidentielles mais un UDI (cousin politiquement du maire de Meudon), tout en conservant comme [1er] maire-adjoint l’actuel maire qui reprendrait alors le portefeuille de l’urbanisme, clé de voûte du système. Parallèlement que raconter aux Chavillois pour justifier cela ?Bien sûr, il ne s'agit pas de leur dire que l'on est soi-même, depuis 14 ans, responsable de la situation. Non, on leur dira en substance que "la partie n’est plus jouable" et que " Mes pauvres amis, malgré des années d'efforts méritoires d’austérité, il faut trouver autre chose. Pourquoi pas une fusion avec Meudon, déjà partenaire (sic) au sein du canton ?"
A la bonne heure ! Voilà qui permettrait à "JJG", qui échoua aux municipales meudonnaises après son éviction de Sèvres où il était 1er maire adjoint aux Finances (sic), de reprendre pied dans son ancienne commune de résidence et pourquoi pas, d'envisager de nouvelles cibles foncières bien alléchantes si la communauté d'agglomération se dotait d'une compétence urbanisme. Entretemps, il s’agit de mettre en place, pour préparer tout cela, des élus et fonctionnaires susceptibles de collaborer à cette entreprise et aussi de circonvenir les "grands élus" voisins , réticents à laisser le coucou réinvestir les nids dont il fut chassé. En faisant diminuer les prestations (services publics divers dont les crèches par exemple) et en évacuant de Chaville tout ce qui pourrait justifier son autonomie, on peut parallèlement amener la population à croire un discours pervers ; mais ce sont souvent les ficelles les plus grosses qui passent le mieux!
D’ici la fin du mois probablement, les Chavillois, qui se sont vus par trois fois forcer la main par des manoeuvres politiciennes instrumentant les ambitions des uns ou des autres, peuvent se préparer aux dernières nouvelles de demain. Les citoyens n'ont pas le droit de savoir qui sera leur prochain maire, désigné par un non-Chavillois : centriste, marcheur, éco-rallié ? Pour les élus de bonne foi qui disent aimer Chaville, qu’ils se demandent sincèrement si le fait d’exploiter au détriment évident des administrés le potentiel d'une commune pour faire éventuellement disparaître celle-ci de la carte en tant qu’entité indépendante, correspond bien à cet "amour" destructeur : il est encore temps pour eux de sauter en marche d'un train dont ils ne contrôlent plus la destination : démissionner et s'associer en toute transparence à des élus chavillois animés d'un véritable idéal,pour le biendelaville.Quant à l’opposition il ne lui reste qu’à préparer cette éventualité, unie et mettant toutes les chances de son côté donc assumant sans complexes les réalisations passées - dans le domaine environnemental en particulier où un vrai travail, abandonné depuis, avait commencé avant 2008 - et le lien avec toutes les générations, à ce nouveau combat qui pourrait venir récompenser des années de travail. A chacun, selon ses capacités et son envie, de servir durablement Chaville.
Installation photovoltaïque sur le toit de l'Atrium (avant 2005 !)
Car Chaville mérite d'exister et elle est même nécessaire à la personnalité de notre région aux confins des villes royales, impériales et républicaines ; il lui suffit de se donner une gouvernance chavilloise qui l'aime vraiment et sache l'animer. Et cela, seuls les citoyens peuvent le faire ! C'est le prix de la citoyenneté.