Un nouvel attentat nous le rappelle, ce sont les agents de l'Etat, des Collectivités, des Hôpitaux qui en première ligne défendent notre Sécurité, nos Ecoles, notre Santé avec courage et détermination. Hommage donc et solidarité avec nos personnels de la Défense, de la Police, des Finances (Douanes par exemple), de la Diplomatie mais aussi de la Justice, de l'Ecole, des Transports, et bien d'autres encore dont on ignore parfois jusqu'à l'existence. Grâce à leur professionnalisme, le risque est efficacement et quotidiennement combattu.
En seconde ligne doit intervenir la politique à moyen terme, trop souvent ignorée et parfois absente. Elle doit faire diminuer progressivement les risques et faire de nos faiblesses, des forces. Elargir notre effort éducatif bien au delà de l'Ecole en y associant familles, associations et références morales, combattre les inégalités et se garder de la doxa libérale qui favorisent finalement la violence envers l'Homme et la Nature, mener à l'extérieur une politique autonome d'influence pour éteindre les foyers d'incendie, exporter la Paix plus que des armes. Ici aussi, notre cheville ouvrière c'est le Service Public.
Mais derrière de tout cela il y doit y avoir , en démocratie, le citoyen et son bulletin de vote, dont il doit se servir.
S'en servir pour éliminer la surenchère réactionnaire ou d'extrême-droite qui veut faire croire qu'en étant injuste, aveugle ou raciste, la lutte serait plus efficace et qui est caractérise celle et ceux dont la moralité politique est aussi douteuse que leur compétence et dont les discours nous rappellent de sinistres époques.
S'en servir par contre pour favoriser ceux qui, de tout âge et de toute condition, ont fait la preuve de leur attachement à la République, de leur compétence, de leur indépendance réelle vis-à-vis des intérêts économiques comme des appareils partisans. Préférer la qualité et la solidité du raisonnement à la magie du Verbe et aux effets de manche.
S'en servir pour permettre au Service Public de répondre à sa vocation non par l'accumulation des contraintes administratives ou d'une promiscuité hasardeuse avec la finance privée mais par un retour aux principes sains d'une bonne gestion de la ressource humaine. Si le profit est le critère de réussite dans l'économie privée, le service fait doit être celui de l'efficacité du service public, celle qui justifie l'effort du contribuable.
Aujour d'hui, la meilleure manière pour les citoyens de témoigner leur respect à ceux qui les servent avec courage et modestie et viennent encore d'en payer le prix avec leurs familles, c'est de voter ; et de le faire avec discernement et sagesse afin de promouvoir de bonnes politiques grâce à de bons élus, respectueux de leur mandat comme du vote populaire. Que pèse en effet l'expression d'un mauvaise humeur passagère vis-à-vis d'une "classe politique" que nos propres votes ont installée au regard de la solidarité que nous devons à tous ces Français de toutes origines et de toute condition qui, pour nous, engagent et parfois perdent leur vie?
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