Voici venus les mois d'hiver, porteurs chez nous d'obscurité et de froid mais aussi de leur antidote, la fête. Bien sûr, ce n'est pas la fête pour tout le monde. Huit millions de Français, dans le monde entier et pas seulement dans l'hexagone, vivent une vie difficile. Mais la fête n'est pas seulement là pour les gens heureux. Religieuse ou non, elle existe aussi pour faire oublier si possible le quotidien et stimuler la fraternité ou, pour les croyants, la charité.
Au plan politique, c'est aussi le moment d'énoncer un message d'espoir car il arrive toujours, ce temps dans l'histoire d'une nation où elle se ressource, divorce de l'argent-roi, du corporatisme et de la médiocrité et donne enfin leur chance à l'imagination, à la compétence et surtout à une citoyenneté positive. C'est le sens de notre note "Pour une France sans complexes" : ne nous obstinons pas à quérir ailleurs des solutions qu'il nous incombe de trouver.
Dans les Hauts-de-Seine et dans notre Chaville aussi l'espoir existe. En finir avec le verrouillage des mécanismes républicains dans le "92", y faire profiter tout le monde de la richesse commune. A Chaville, fermer une pauvre parenthèse immobilière voulue par des étrangers à la ville et reprendre le chemin d'une vraie cité conviviale. "Chaville aux Chavillois" n'est pas un texte de repli mais une revendication de bon sens.
En cette trêve des confiseurs souvenons-nous que la confiserie consommée avec modération est excellente. Mais ce n'est pas une raison pour se laisser confire soi-même dans la pensée unique et les habitudes intellectuelles. Régalons-nous donc des confiseries et confits mais gardons pour autant l'esprit vif comme le champagne et peut-être reposé après la fameuse trêve...des confiseurs. C'est l'idée de cette petite prose de fin d'année.
C'est aussi, tout simplement, l'occasion de vous souhaiter une très bonne année 2013.
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